Au delà de l'aventure ambiguë de Cheik Amidou Kane
Au détour d’une visite
rendue à l’un des hommes de la Grande Muette , hauts gradés de l’armée béninoise qui ont pour
hobby, les Lettres- je veux nommer le Capitaine Kuika Jean-Claude qui publie en
2015 Les mamelles du Soleil chez
Plumes Soleil-, je découvre Abalo Cocvou Medagbe. Un journaliste écrivain, me
dit-on, qui vint discuter de sa nouvelle parution avec le Capitaine et qui
projetait faire une présentation au grand public. Civilités d’usage ; et
par amitié, nouvelle, je reçus un exemplaire du roman en cadeau. On se sépare
avec l’espoir qu’une fois le lancement programmé, je puisse recevoir mon
invitation comme tout autre.
Seulement voilà ;
par un coup de fil inattendu, un matin, j’apprends à mon insu et à ma grande
surprise que je devais avoir la grande responsabilité de présenter Dieu n’est pas là-bas. Un titre aussi
énigmatique que controversé. Enigmatique à cause du sujet de la phrase
« Dieu «, l’Etre Suprême qui unit les hommes en même temps qu’il les
divise ; controversé à cause du
locatif « là-bas » ! Là-bas par rapport à quoi ? Là-bas par
rapport à qui ? Ici bas ? Là haut ? Chez les vodouisants ?
Avec les religions importées ? Et parmi celles-ci, lesquelles ?
Voilà la grande
problématique autour de laquelle nous convie Abalo Cocou Medagbé. Dieu, Maître
de l’Univers, Où se trouverait-il ? Chez qui ?
Mais avant de de proposer
mon approche de réponse à cette double interrogation existentielle qui revient
au quotidien chez les êtres humains comme le mouvement des vagues contre les
rochers de mer, permettez-moi de dire ce qu’il en est du contenu de l’œuvre.
Résumé de l’œuvre
Le récit s’ouvre sur
l’un des héros du roman : Worou Isalè. Un personnage présenté à la tâche
dans son champ après des années d’aventures et de mésaventures à travers
l’Afrique mais avec pour base, Lagos au Nigeria, comme pour « cultiver son
jardin » à la Voltaire.
Comme par analepse, le
narrateur rappelle ce qui a conduit ce vieux quinquagénaire, de son village
d’Alafiarou pour faire fortune à l’étranger, à cette déchéance, physique,
déchéance morale, déchéance sociale, puisque banni de sa communauté.
Worou Isalè était
devenu par la force des choses un puissant chef de bande que même la Police
craignait ; tellement ses pouvoirs mystiques que lui conférait Queen
Osofo, son épouse sont immenses et incommensurables, de telle sorte qu’il est
surnommé Atègoun : le vent. Worou Isalè défiait tout, se transforme en ce
qu’il voulait avec pour but de tromper la vigilance des forces de l’ordre,
volant, violant, pillant, assassinant tout sur son passage. Malheureusement pour
lui, un Policier nommé Oyédélé Gaba, se prépara en conséquence pour venir à
bout de lui et des ses puissances mystiques. Même le fait de se transformer en
bébé tétant sa femme devenue mère circonstancielle, en image inerte ou en chat,
n’ont pu arrêter le flic qui réussit à mettre définitivement la main sur lui
grâce à la complicité de sa femme. Il écope d’une condamnation à perpétuité,
mais bénéficie d’une grâce présidentielle, après trois décennies derrière les
barreaux. C’est de retour de ce périple nigérian où il avait pu bâtir un géant
et immense empire, démantelé comme un château de cartes et mise en quarantaine
par ses parents qu’il se retrouva dans ce champ avec un autre, tout aussi
nuisible à la société, Kadiri Ogobou, alias Okoiko.
Un dimanche, à l’insu
de son ami, Worou Isalè rentre dans une église. L’église nommée Le Gospel Live
International du pasteur Pascal Hounsounvikpo. L’entrée en scène de ce personnage,
fera s’éclipser progressivement Atègoun, à qui il se substitue en tant
qu’héros. En effet, c’est avec sourire et fierté que Pascal présenta la
conversion de Worou Isalè et d’Okoiko, comme un exploit, un miracle que seul
Dieu pouvait faire à travers sa personne.
Désormais célèbre grâce
à cette prouesse, le pasteur vit son église s’emplir, tellement qu’il
programma, à renfort publicitaire, une séance d’évangélisation et de guérison
miraculeuse. Une séance annoncée comme divine, unique. Les handicapés de tous
acabits accoururent de toutes les régions, qui accompagnés, qui seuls, qui
chargés sur la tête, qui dans une bassine, qui trimballés par terre. Seulement
voilà. Le miracle tant attendu n’eut jamais lieu. Après les animations des
choristes, le one man show des
pasteurs, et surtout la quête volontaire mais chaudement recommandés, le moment
était arrivé de recevoir les bénédictions salvatrices. Il s’est posé la
question de savoir qui devrait être béni en premier. S’ensuit une bousculade
grandiose qui mit fin à la cérémonie en queue de poisson.
Ensuite, Le pasteur, du
retour d’une séance d’évangélisation, entendit à 3 h du matin, des chants et
danses, provenant de la rivière. Curiosité pour curiosité, il décida d’aller
détruire l’esprit satanique qui troublait la quiétude de paisibles citoyens.
Mais mal lui en pris. Il disparut, ouvrant une autre intrique dans le récit.
Après un mois de
recherche vaine, de prière autour et dans l’eau, où la rivière a même été vidée
de son contenu, les pasteurs résignés, décidèrent de rentrer en négociation.
Dame Iya Zéka Odjo Zéka, finit par les recevoir. Réticente au départ à cause de
l’arrogance et de l’irrévérence des pasteurs, Iya Zéka eut pitié de la mère de
Pascal. Elle délibère et condamne Pascal
à revenir parmi les siens mais en adepte du Tchapananan, le vodoun
Sakpata. Consternation, colère et menaces. Mais toutes les propositions en
substitution à la conversion de Pascal, sont restées vaines. Iya Zéka organise
la cérémonie de sortie de Pascla, en présence des Pasteurs curieux. Pascal,
devenu Omon Ilè, revient tellement puissant qu’avec les recettes qu’il
indiquait, les malades qu’il na pas pu guérir en tant que Pasteur, ont
pratiquement tous eu la guérison.
Malgré la colère de
dame Ayélé, belle mère de Pascal, sa fille va rejoindre son mari et sera faite
successeur de Iya Zéka, avec le même degré de puissance qu’elle. Sa mère qui
n’eut cru rien en a subi les revers, en compagnie des Pasteurs qui périrent,
déroutés et perdus dans une forêt.
Voilà le récit long que
nous sommes invités à décortiquer.
1-
Un récit à la fois fantastique et tragique.
Abalo Cocou Medagbe a
eu recours abondament au fantastique pour construire son récit étalé sur 216
pages et subdivisé en treize chapitres. Avec un narrateur hétérodiégétique, le
texte offre, une littérature à tonalité multiple mais ce qui frappe au premier
abord, c’est le fantastique.
D’abord avec Worou
Isalè. Son surnom le vent, est indicateur est révélateur de ce qu’il était
capable de réaliser. Un être humain qui arrête les balles et les croque
narguant ainsi ses bourreaux. Un homme qui se transforme en bébé ou en chat ou
en fourmi. Le Chief Gaba aussi a dû
rentrer dans ces pratiques fantastiques avant de venir à bout de lui. C’est
ainsi que lui-même s’arrosait régulièrement la tête d’œuf cassé.
Ensuite, chez les
adeptes du vodoun Tchanpanan. Il est dit
que le bruit qu’entendit Pascal pour se rendre dans la forêt, se faisait par
des adeptes fictifs. En réalité, la cérémonie avait été organisée plusieurs
jours auparavant. Donc ce sont les échos de cette cérémonie qu’on entendait. Il
n’y avait donc personne à rivière au moment où Pascal s’y rendait. Pourtant il
disparut. Ensuite, lors de la cérémonie de sortie et avant, les adeptes du
Tchankpanan étaient plongé dans la rivière et revenaient, la seconde d’après
avec plusieurs cicatrice sur le corps et des cauris. Mieux, Pascal indiqua une
recette à Iya Zéka qui guérit tout.
Ce fantastique soit se
comprendre par l’irruption brusque dans un monde réel, du surnaturel, doit se
comprendre sous deux aspects. Les exploits de Worou Isalè d’un côté et les
prouesses des adpetes du Tchanpanan de l’autre.
Ce que l’on pourra
prouesse de Worou Isalè, est égoiste et nuisible à la société. Atègoun était un
hors la loi, un marginal de la société qui se construit sur les cadavres des
autres. C’est d’ailleurs contre ce genre d’individus que les pouvoirs marxistes
léninistes ont maladroitement lutté en Afrique aux lendemains des
indépendances. Emmanuel Dongala rapporta dans sa nouvelle Jazz et vin de Palme
comment un vieux était traité de réactionnaire parce que pouvant faire tomber
la pluie quand il voulait ou pouvant se transformer en papaye pourrie pleine
d’asticot ou encore en boa constrictor. Le professeur Kpogodo, s’appuyant sur
le cas particulier du Bénin dans un article intitulé « Les chiens se
jettent à genoux » indiqua une lutte pareille sous la Révolution de
Kérékou.
L’échec de Worou Isalè
est donc prévisible et positif pour la société. Ce genre de pouvoir chez un
hors la loi, la société serait en permanence danger. C’est pourquoi,
certainement, malgré toute sa démonstration et résistance, l’on doit se réjouir
que ce pouvoir fantastique ne puisse perdurer chez lui.
La mort de Okoiko
rentre également dans cette même vision. Son pouvoir de nuisance, n’a d’égal
nulle part. Ami proche, parent, même ses
propres enfants devait subir sa foudre. Il devrait mourir malgré cette
reconversion, une reconversion même hypocrite où il caha au Pasteur une bonne
partie de ses gris-gris.
Par contre, avec Iya
Zéka et Pascal Omon Ilè, les pouvoirs étaient destinés à faire du bien. Loin
d’être nocif, ils sont ici mélioratifs. La preuve, quand le Prophète Godwin,
s’était énervé et claqua la porte chez Iya Zéka, celle-ci, malgré sa colère,
dut boire de l’eau fraîche pour ne pas faire du mal. Pascal a pu guérir abondamment.
Il a juste vu un essaim d’abeille et a su que sa belle -mère était en danger.
Est rentré juste dans une case et s’est retrouvé dans la forêt où des heures
durant les pasteurs se perdaient. Même les morts des gardes de corps gorilles
de dame Ayélé, ne peuvent être considérés ici comme péjoratives puisqu’elles
interviennent afin que Chantal, ne fût point vaincue.
Aussi, devons-nous
comprendre que si les Pasteurs étaient détenteurs du 1/3 des pouvoirs des
pouvoirs d’Iya Zéka, ils auraient détruit l’humanité. A commencer par les
adeptes des autres religions surtout que Dieu n’est pas avec eux. Le fait de
les priver de pouvoir de guérison est révélateur de leur intention n’est pas pa
a priori bonne. Comment comprendre que Dieu qui créa son monde, puisse autoriser
les uns à nuire en son nom aux autres.
Le tragique qui
intervient à maintes reprises est donc la conséquence logique du fantastique
selon que l’on l’utilise dans le bon sens ou le mauvais.
Ainsi, l’on doit
pouvoir comprendre avec Abalo Cocou Medagbé que le monde est fait du visible et
de l’invisible. Et même si le monde invisible domine le monde visible, le mal
ne triomphe jamais. Il s’inscrit dans le temps alors que le bien s’éternise.
2- L’espace
et le temps, un monde de liberté d’action et de liberté.
« Le
voyage comme déplacement dans le temps et dans l’espace est à considérer comme
un espace temps de recomposition de l’identité. » Cette citation de
l’universitaire français Nicolas Treiler, nous révèle la véritable portée de l’espace et du temps dans Dieu n’est pas là-bas.
L’espace est ouvert,
très ouvert même puisque Worou Isalè a pu quitter Alafiarou allègrement pour
aller au Nigeria. Même la prison là-bas n’aura été que temporaire. Pascal a pu
faire le tour du Bénin, est parti de Porto-Novo pour le Canada, a pris par chez
ses beaux parents au Togo, a circulé dans la région de Tchaourou sans limites.
Cette ouverture, de l’espace installée dans un temps libre, une ère nouvelle,
un temps visiblement postcolonial, où le pouvoir central restait laïc, ce
Bénin, des années 1990 où le marxisme léninisme était aboli et où le Renouveau
démocratique battait son plein, permet d’agir et de s’exprimer.
L’action ici concerne
dans un premier temps Worou Isalè. Librement, a pu exercer ses activités illicites
au Nigeria avec une option de vie, librement, il est revenu dans son Tchaourou
natal, avec comme option, Dieu. Un peu comme pour dire qu’il était absent de
tout ce qu’il faisait auparavant.
Ensuite, Pascal
Housounvikpo, devenu Omon Ilè. Cette quête du savoir et de Dieu l’a amené à
quitter Porto-Novo, a pu séjourner au Canada où l’on l’initie au Gospel Live
International. Avant d’atterrir à Alafiarou, où il devrait exercer en tant que
Pasteur.
L’espace à ce niveau
est aussi initiatique. En réalité, pourquoi de toutes les régions du Bénin,
c’est Tchaourou qui accueillit Pascal. Pourquoi l’affectation n’a pas amené une
autre personne mais lui particulièrement. Une sorte de prédestination est là
pour lui et l’énormité des pouvoirs qu’il a acquis en témoigne. En réalité,
l’analyse peut nous amener a indiquer que grâce à ses connaissance biblique
antérieures, Pascal a su surpasser les connaissances des adeptes simple du
Tchankpanan. Il n’est pas devenu puissant ex nihilo.
Tout ce voyage effectué
au Bénin et outre manche avait donc un objectif : la quête de l’identité.
Pascal était à la recherche de lui-même. Ainsi de nombreuses personnes qui
errent longtemps avant de se retrouver. Leur être est dans endroit
diamétralement opposé aux leurs et il comme l’a fait Pascal, immersion totale,
un passage obligé pour se retrouver. Les deux autres pasteurs n’ont pas voulu
accepter cette réalité. Mais Pascal Omon Ilè est décrit comme un être heureux
dès qu’il a pu retrouver son identité. L’espace et le temps fonctionnent ici
ainsi comme une catharsis, indispensable à la recherche du bonheur des autres
et des autres
3- Au-delà de l’Aventure ambiguë de Cheik Hamidou Kane.
A la fin de la lecture
de ce texte, on se rend compte que Abalao Cocou Medagbé a pris une option. Son
ouvrage fonctionne comme un roman à thèse, un peu comme L’aventure ambiguë de Cheik Hamidou Kane. En effet, après s’être
moulé dans trois éducations différentes, traditionnelle, musulmane,
occidentale, Samba Diallo, personnage principal de l’œuvre est complètement
perdu. Dans ce doute, il ne sait plus s’il doit suivre les recommandations, de
son maître Thierno, celles de ses ancêtres les Diallobé ou celles occidentales
marquée par l’esprit cartésien de Descartes. Peu-on avoir connu Descartes et
s’agenouiller devant un cadavre honorant la mémoire d’un être fut-il son maître
autrefois ? Samba se laissa tuer par un fou. Mettant ainsi fin à ce
tourment, ce tiraillement culturel.
Mais loin de tuer les
deux héros de ce roman, Abalo Cocou Medagbé les as sauvés. Worou Isalè de la
voie du mal vers les religions révélées, mais comme si celles-ci manquaient
d’authenticité ou de poigne, il en sort Pascal pour faire de lui un adepte du
Tchakpanan. Ce sauvetage successif et graduel est signe de l’objectif visé par
l’auteur. Rester authentique. Ne pas chercher à voir en l’autre un démon en se
peignant comme l’incarnation de Dieu.
Au moment où, Pascal et
les deux autres prophètes proclamaient que « Dieu n’est pas là-bas »,
Iya Zéka qui incarne cette religion traditionnelle, recevait prêtes, imans et
religieuses chez elle. Elle leur offrait même des spectacles de danses. Elle
affirme avoir une connaissance assez profonde, non seulement de la Bible, mais
aussi du Coran. Elle, est restée ouverte. Mais pourquoi les autres ne lke
seraient-ils pas envers elle.
La perte de Dame Ayélé,
mère de Chantal et des deux pasteurs peut être comparée à cette mort de Samba
Diallo. Perdue dans ce qu’il fallait finalement croire. Samba Diallo influencé
par ses études notamment Descartes qui lui indique dans Les méditations métaphysiques que : « le rapport entre dieu et l’homme est un
rapport de volonté à volonté. Peut-il y avoir un rapport plus intime ? »
p.116. Mais Dame Ayélé et les Pasteurs, n’ayant pas su intégrer ce rapport en
eux, ont été surpris et déboussolés par la puissance de paroles et d’action de
ces pratiques classées démoniaques, pis, exercées par quelqu’un qui le
considéraient telles dans un passé récent. Et Pascal, Omon Ilè, était en mesure
de les sauver. Il suffisaitt que l’un parmi eux lève le petit doigt. Ce trouble
psychologique, ajoutée à toutes les tribulations, les humiliations subies
depuis leur déroute et leur errance dans la forêt, font reconnaitre à Dame
Ayélé la supériorité de la force de Pascal sur le supposé Dieu auquel, elle
croit. Elle bénit sa fille, alors qu’elle venait la délivrer du démon. Elle lui
envoie toutes les bénédictions maternelles, mais, elle ne pouvait plus admettre
publiquement la supériorité de la puissante d’un Dieu qui n’est surtout pas
là-bas par rapport à un Dieu auquel elle a toujours cru, auquel elle a toujours
voué un culte sans pareil. Ainsi des
deux prophètes. A commencer par Samuel qui fait son pari
Pascalien : « si vous gagnez, vous gagnez tout. Si vous perdez, vous
ne perdez rien. » et qui ne démords pas. Pascal Omon Ilè, n’est plus des
leurs. Il ne voit plus le monde de la même manière qu’eux. Pour cette raison,
rien de ce qu’il pourrait faire ne pourrait inspirer confiance. C’est le seul
des trois personnages à rester fidèles à lui-même. Et cette fidélité, l’a
conduit à la mort. Un coup sec, asséné par Dame Ayélé pour l’obliger à être
sauvé par le démon Pascal.
Conclusion, une
nécessaire dialogue interreligieux. Lorsque vous avez la conviction d’avoir trouvé
votre dieu chez vous et non là-bas, ayez l’amabilité de reconnaître que de la
même manière, le voisin, l’ami, le frère, le père ou la femme, peut avoir cette
même conviction ailleurs. Seul dans le dialogue et le respect de l’autre, nous
arriverons à bâtir un monde de paix. Car quand on oblige tout le monde à
apprendre une nouvelle vision de la vie,
« peut-on apprendre ceci, sans oublier cela. Et ce qu’on apprend
vaut- il ce qu’on oublie ? » L’aventure
ambiguë. p. 44.
L’Etat Islamique, Boko
Haram, les Shebabbs somaliens, les Djihadistes du Nord Mali etc…devrait le
comprendre et baisser leur garde. Dieu, peut-il lui-même autoriser les enfants
qu’il a faits a son image à s’entretuer ?
Dieu n’est donc nulle
part. En même temps qu’il est ici, il est aussi là-bas, ailleurs, partout. Chez
le musulman comme chez le chrétien, chez le vodouisant comme chez le juif.
Anicet Fyoton
MEGNIGBETO
Enseignant de
Lettres
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